Nutrition

Feu vert pour la cerise

cerise

C’est la saison ! Pas des vacances au bord de la mer, même si celle-ci bat son plein pour notre plus grand bonheur, mais d’un petit fruit à la chair délicate et au rouge reconnaissable entre tous : la cerise. Impossible pour la rédac’ de faire l’impasse sur les multiples bienfaits de l’un des fruits préférés des Français. On vous raconte !

Le fruit tant attendu

La saison des cerises est de très courte durée et démarre en mai pour finir en juillet. Aussi, leur arrivée marque clairement le coup d’envoi de l’été, et bien qu’elles ne soient disponibles que quelques semaines seulement, elle n’en demeure pas moins le 16e fruit le plus consommé en France chaque année.

Burlat, merise, guigne ou Reverchon : on compte une douzaine de variétés de cerise, avec une robe parfois blanche, parfois bordeaux, des chairs qui varient entre le fondant le croquant, et des saveurs qui vont de l’acidulé au très sucré. Néanmoins, les différentes variétés de cerise présentent souvent les mêmes qualités nutritionnelles et un intérêt certain pour les sportifs (car c’est bien cela qui nous intéresse, n’est-ce pas ?).

C’est bon, surtout pour la santé

Comme de nombreux fruits, la cerise est riche en vitamines et notamment en vitamine C (avec 9 mg pour 100 g de fruits, soit environ une poignée). À l’image d’un autre fruit de saison, la pêche, la cerise est également riche en potassium (217 mg pour 100 g de fruits).

Côté nutrition, avec ses 50 calories aux 100 g (contre 89 kcal pour la banane), elle demeure un fruit de saison léger que vous pouvez manger sans trop de culpabilité. Néanmoins, elle présente une forte teneur en glucides (environ 12 %), attention donc à ne pas trop abuser… d’autant plus qu’elle est aussi très riche en fibres.

Petit fruit, grands pouvoirs 

Mais ce sont surtout ses pouvoirs antioxydants qui font de la cerise un aliment de qualité pour les sportifs : les anthocyanes qu’elle contient, qui sont des antioxydants de la famille des flavonoïdes, permettraient en effet selon certaines études d’améliorer les performances en augmentant la masse musculaire et en diminuant la fatigue.

Parmi les autres effets des anthocyanes, la lutte contre les inflammations, le vieillissement cellulaire ou encore les maladies cardio-vasculaires. Ajoutez à cela une bonne teneur en mélatonine, connue pour être l’hormone du sommeil, vous obtenez un fruit qui peut être utile à l’effort comme à la récupération.

La guigne a du bon

Si, après avoir ingurgité, une bonne douzaine de cerises, vous étiez envahi par un insupportable sentiment de culpabilité, vous pouvez désormais faire une croix dessus et enfiler un tablier pour sublimer ce fruit de saison tant qu’il est encore temps !

  • Glace express à la cerise : dans un blender, mélangez 150 g de yaourt à la grecque (sans matière grasse), 400 g de cerises surgelées, 1 sachet de sucre vanillé et quelques cuillères de lait végétal jusqu’à obtention de la texture souhaitée. Dégustez immédiatement.
  • La variante smoothie : dans un blender, mélangez 1 yaourt à la grecque, 1 banane mûre, ½ tasse de lait végétal de votre choix et 1 tasse entière de cerises fraîches (sans les noyaux, vous vous en doutez). Ajoutez des glaçons si nécessaire et sirotez immédiatement.
  • Le petit déj’ des champions : dans le récipient de votre choix, versez ½ tasse de flocons d’avoine, ½ tasse de lait, 1 cuillère à café de sirop d’érable, 1 cuillère à café de graines de chia, 2 cuillères à café de cerises fraîches, un peu d’extrait de vanille. Laissez prendre au frais une nuit et dégustez au réveil après avoir ajouté quelques cerises en topping.

Alors, toujours envie d’éviter la cerise par peur des kilos superflus ? Dépêchez-vous, la saison est bientôt finie et il serait dommage de s’en priver !

Anonyme