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Benjamin Lang, l’aviron au bout des doigts

Benjamin Lang

Après un été olympique, Benjamin Lang a participé récemment à la création du nouveau cours de Burning Row au CMG Pure Bastille. Ce champion d’aviron revient pour CMG+ sur ses impressions et nous présente les atouts de cet exercice exigeant et stimulant.

Comment avez-vous été amené à participer à la conception du cours de Burning Row et comment se déroule-t-il ?

Je m’entraîne régulièrement au CMG One Saint-Lazare et les coachs me connaissent bien. C’est assez naturellement qu’ils m’ont proposé de réfléchir avec eux sur ce nouvel exercice. Ensemble, nous avons construit un cours de rameur plutôt abouti : accessible, pour ceux qui n’en ont jamais fait et exigeant, pour ceux qui cherchent à se dépasser.

Dans un premier temps, les participants vont définir un temps de référence qu’ils vont chercher à challenger au cours de la séance. Sur cette base, le coach va pouvoir définir pour chaque participant un défi adapté à son niveau. Pendant 45 minutes, on enchaîne alors des exercices assez intenses. C’est le cas notamment des sessions d’interval training, durant lesquelles on fait évoluer l’intensité du temps de travail et des temps de pause.

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Quel regard portez-vous sur le rameur, et pourquoi ce cours révolutionne-t-il la pratique ?

Le rameur est un outil que j’utilise énormément pour la préparation à haut niveau car si on est bon sur le rameur, on sera bon sur l’eau. Mais en contrepartie, c’est un exercice qui peut être assez rébarbatif, car il se pratique seul, contrairement à l’aviron qui demande un vrai esprit d’équipe.

Dans le Burning Row, bien que chaque participant ait sa machine, les exercices de groupe permettent véritablement de se dépasser… et d’essayer de dépasser l’autre. Ce double défi donne une dimension unique et très attrayante à ce cours. En une heure, on arrive véritablement à repousser ses limites : c’est la formule idéale pour découvrir ce sport exigeant, qui fait travailler près de 90 % de nos muscles !

Vous avez participé cet été aux Jeux olympiques de Rio, le Graal de tous les sportifs. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur votre parcours sportif et quels sont vos prochains objectifs ?

Cette participation aux JO, c’est le fruit de douze années d’entraînement, 365 jours par an, deux fois par jour. Le chemin parcouru a été long et la sélection olympique a été acquise assez tardivement, grâce à notre médaille de bronze lors des championnats d’Europe. Malgré notre 11ème place en quatre sans barreur*, je garde un souvenir très intense de cette compétition, avec une Team France et une grande famille de l’aviron très soudée. À court terme, je vais lever un peu le pied et me concentrer sur mes projets professionnels et personnels. Mais je ne ferme pas la porte à la compétition, et qui sait je serais peut-être sur le podium à Tokyo.

 * Quatre rameurs dans un bateau, avec un seul aviron.

Anonyme